Maximilien Van der Bilt etait affalé sur son canapé vert et suivait attentivement la passe d'armes entre Bayrou et L
e pen a la télévision. L 'envie lui vint de fumer une cigarette qui hélas declanchat en lui, une acceleration insensé de son rythme cardiaque induisant une sorte de terreur bien connue du lapereau coursé par le grand loup bleu tres affamé des steppes .Maximilien ne fit ni une ni deux et enfilant ses habits a la hate , decidat de se rendre la ou son probleme etait suceptible d 'etre reglé
et ce de facon urgente.
C etait la nuit et il pleuvait, les rues dansaient devant ses yeux ; Les feux rouges qu il ignorait se refletaient avec elegance sur l alsphate detrempée : c etait tres joli.
Arrivant (en trombe) devant l endroit de son salut , Maximilien trouva la force , malgré son roulis interne
d 'arrimer son 2 roues a un platane nain et se dirigat vers l'imposante entree vitrée de l'edifice.
Avisant la sonnette de nuit , il en usa genereusement puis ensuite, frenetiquement car nulle voix ne repondait a son appel.
Ce qui en de tel cas constitue un facteur aggravant de la situation du sujet, Max commenca a donner de legers coupsde casque contre la porte vitrée, mais toujours rien ne vint.
A ce stade , Maximilien parvint a s 'extraire momentanement de son attaque de panique.
une autre partie de lui se mit en mode r2d2 pour trouver un moyen de penetrer dans cet etablissement.
Finalement, il apercut une silhouette dans un bureau et vint se placer a l' endroit de la large facade vitree ou il serait le moins eloigné de cette employée de nuit .
Avec force gesticulations (un peu dans le style du naufragé qui apercoit un bateau au loin) il parvint a attirer l' attention de la femme.
Celle ci , se dirigeat vers l 'entree de l 'etablissement et posa une question a Maximilien mais a travers 2 epaisseurs de vitres , on aurait dit un poisson rouge geant.
Saisi d'une soudaine inspiration ,Max , a l'aide de son mini stylo accroché a son trousseau de clefs
ecrivit sur la paume de sa main " SPASMO" et la colla contre la vitre.
L'empoyée plissa les yeux tentant de dechiffrer le mot
Elle comprit enfin et disparut aussi sec revenant 5 longues minutes plus tard accompagnée d 'un garde noir qui tenait en laisse un espece de de chien -tigre
Le garde ouvrit enfin cette damné porte ( donc au total 20m d attente) et Maximilien , en se tenant assez eloigné du chien- tigre ,put enfin dire
qu il souhaiter consulter sur le champ.
Le garde noir lui demanda d attendre "le mobile"
Cest a dire qu il appela avec un walkie talkie un autre garde noir qui lui , pouvait accompagner les Maximiliens a travers les couloirs de l 'edifice jusqu au lieu adequat.
Dont acte.
La , Max du repondre a une serie de questions preliminaires posées par un subalterne qui ressemblait a Bernardo , le serviteur de Zorro, avant de voir le chef.
En l' attente dudit chef qui oeuvrait dans les etages , Max retourna s' assoir tout seul, toujours au plus mal , dans la salle d' attente deserte et il entendait les 3 employés de nuit ( dont Bernardo )dans leur box vitré echanger blagues et bons mots.
Enfin le chef arriva , mais hélas il ressemblait a un medecin S.S
Maximilien se dit " Glups ! "
IL etait grand blond, cheveux court et des petits yeux tres bleus tres enfoncés et son blanc de l oeuil etait tres rouge comme s il venait de se faire une injection d' heroine.
Il serra la main de Max avec l'air de vouloir scanner son cerveau et accompagné de Bernardo
l 'entretien proprement dit put demarrer.
En fait cet espece de Von ribbentropp se revela assez efficace quoique un peu inquietant car il parlait avec les yeux presque fermés. Ses questions etaient tres pertinentes et ses reponses a Max etaitent claires (et toujours accompagnées d'un acquiescement de la tete de Bernardo)
Comme il n y avait pas grand choses a faire pour Maximilien, Von Ribbentropp eu l 'intelligence
de questionner notre ami sur des sujets divers et variés , ce qui fit progressivement baisser le rythme cardiaque du sujet qui raconta meme quelque blagues qui firent franchement rire Bernardo et esquisser un sourire ambigu a Karl- Heinz.
Sur ce Maximilien declara " C est bon , je peux y aller, la"
Ils serra les mains et repartit dans la nuit rejoindre son home honni.
Arrivé chez lui et considerant le valium que lui avait donné les hommes en blanc et qu il n avait pas ingéré
car au niveau du timing cela ne servait plus a grand chose, il le goba gloutonement en se disant
"parceque je le vaut bien".
Plus tard dans la nuit , Il alla jouer un peu de guitare chez sa voisine du dessous et fini par remonter parquer son corps un peu ralenti dans son lit douillet non sans avoir lu ses 4 pages quotidiennes de " La peste " de Albert Camus.